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vendredi 1 février 2008

Sing it

S’il y a bien des gens que je ne comprends pas et ne comprendrais jamais, ce sont ceux qui n’écoutent jamais de musique, parce qu’il n’y pensent pas, disent ne pas aimer, ne veulent pas ou ne prennent pas la peine, le temps ..

Une musique, et on s’évade. Où ? Tout dépend de ce qu’on faisait au moment où nous l’avons entendu pour la première fois, où nous l’avons réentendu maintes et maintes fois, à quel moment elle s’est accrochée ; tout dépend aussi du texte, de la mélodie, s’ils arrivent à nous toucher ou non, selon notre vécu, notre passé, notre présent ou ceux à quoi nous révons. Tout dépend également de notre état d’esprit à ce moment là, ce à quoi nous pensons en même temps, ce que nous voyons ..

Ainsi, la première interlude de l’album de Rufio – ‘Confort of Home’, se rapportera toujours pour moi à la misère du monde ; car je passais en train devant de tristes images lorsque cette chanson se mis à passer en boucle dans mes oreilles …

Quant à Drowning, du même album, elle se rapportera toujours à mon chéri, aux premiers instants fous qu’on a passé tous les deux, à la naissance de notre relation. Et dés qu’elle passe, c’est inévitable, rien d’autre ne se met dans ma tête que mon DooKie encore tout mince :D qui me prend dans les bras et me fait de gros bisous, simples mais tellement tendres et sincères.

Puis il y a aussi Girl’s not grey de AFI ou Waiting de Over It, qui me fait toujours penser aux multiples soirées concerts qu’on a fait et les aller/retour en rer ; et me font toujours afficher un petit sourire dés que je les réécoute, et me boostent même encore :p

Quant à la triste mais si jolie chanson de Keren Ann - I'm not going anywhere, elle me remémore toutes ces longues aprés midi passées seule, à parcourir les rues de la capitale à la recherche d'endroits uniques et agréables.

Dans un tout autre genre, les musiques du film « Labyrinth » me rappellent mon enfance et à quand je révais du prince charmant (comprennent ceux qui ont aimé la scène du bal masqué ;) )

Stone Language du portant si médiocre film « La machine à remonter le temps », me met et me mettra toujours les larmes aux yeux. Toutes ces voix semblent se rapporter pour moi à tout un peuple en paix et en harmonie avec la nature, qui ne ferait aucun dégât, ne se sentirait pas plus supérieur que les autres et que j’aurai aimé qu’il eut été l’homme. Un monde parfait en quelque sorte. La musique de l’utopie ..

Bref, comment peut on se refuser de telles évasions, de tels instants de réflexion, de se remémorer certains moments qui auraient peut être été anodins sans musique .. et perdus.

C’est un des meilleurs moyens de communication qui soit .. et il y en a pour tous les goûts ( je ne dirai pas pour tous les âges car des musiques récentes peuvent tout aussi bien toucher un petit de 12 ans qu’une mamie de 80 ^^ ) mais dans tous les cas, ceux qui passent au dessus de ça, vivent leur vie sans la regarder et sans être à l’écoute d’eux même.. dommage !

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